Le temps pourri et le manque de Ricard ont eu raison de ma décision initiale qui était de ne pas rentrer, et après un peu plus de deux mois passés à Stuttgart me revoilà dans le train direction la France cette fois. Je n'avais tellement pas envie de le rater que je suis même arrivé 30min en avance: l'angoisse, je ne savais pas quoi faire. Ce n’est pas pour me justifier mais au moins quand est un peu à la bourre on n'a pas le temps de s'ennuyer... Voyage sans trop d'histoires, je foule la terre promise le vendredi 18 avril à 18h12, Houston tout c'est bien passé.
Le we défile encore plus vite que mon réveil le matin et je n'ai même pas trouvé 2h pour prendre un bain que je dois déjà repartir, snif. Au passage je remercie tout le monde, surtout Marianne qui s'est tapée pas mal de kilomètres alors qu'elle ne voit pas souvent son chéri et qu'elle n'aime pas le kart :-). Et désolé pour les malheureux qui n'ont pas eu le privilège de me voir, qu'ils ne désespèrent pas, je reviendrai (petite crise narcissique passagère).
Réveil difficile le lundi après une courte nuit mais je suis à peu près dans les temps. C'est plus la motivation de retourner dans le ch'nord qui manque. Mais quand le métro me file sous le nez je commence enfin à être en retard, un sourire se dessine sur mes lèvres, tout redevient normal. Comme je n'ai qu'un sac et que mon train est voie A, donc du bon coté de la gare, j'aurais quand même une bonne minute d'avance: large, mais je n'ai quand même pas eu le temps de trouver ma place avant que le train ne parte! Fidèle à ma réputation j'entame une sieste sans perdre un instant. J'ouvre un œil, nous sommes à Mulhouse, j'ouvre l'autre nous sommes à Strasbourg, au moins le voyage sera passé vite.
Me revoilà dans mon Pas-de-Calais à moi : de la bière et des saucisses partout, un temps épouvantable, un froid inimaginable, l’horreur. Ne manquent que les chants traditionnels qu’on entend parfois et je resaute dans le train. Le soir, calé au fond de mon lit, je regarde enfin Bienvenue chez les Ch’tis, et je ne peux m’empêcher de penser à moi qui vient de quitter Lyon et à ma mère qui croit que je vis l’enfer (mais ca y est je lui ai expliqué qu’il ne fait pas -20° tous les jours), et j’espère vraiment que ca finira de la même manière.
Voilà c'est fini pour l'Allemagne, mais la suite ne s'annonce pas trop mal: je vous donne donc rendez-vous sur http://cavasaigner2.blogspot.com/ pour la suite des aventures. Merci à ceux qui auront pris le temps de lire ce blog et de laisser un message.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire