Vendredi nous sommes fixés, quelqu’un a décidé de nous mettre à l’épreuve : j’ai jamais vu un temps aussi pourri, c’est pire que la Bretagne ! Mais bon on n’est pas du genre à se laisser démonter, va pour une visite du musé BMW et du site olympique.

Le soir petite bouffe chez Romain, non sans quelques problèmes d’ouvre-boîte et de tire bouchon… Puis direction la Kultfabrik, une zone industrielle désaffectée où sont regroupés pas moins d’une vingtaine de bars et boîtes. Le petit plus est le Party-bus qui nous emmène, avec bar et DJ à l’intérieur histoire de ne pas perdre le rythme ! Une fois sur place c’est moins facile, 3 refus net à l’entrée ça fait chier. Mais le français est du genre persévérant et on finira par embobiner un videur du Living4 avec nos cartes étudiant, la galère.
Quelle n’est pas notre surprise samedi quand nous apercevons des bouts de ciel bleu ! C’est parti pour une ballade-marathon, Englischergarten, Rathaus, Marienplatz…c’est que c’est grand Munich.



Notre dernière quête, à savoir un kebab, ne sera pas couronnée de succès (dans une ville de 1,2M d’habitants!), c’est le week-end de l’échec et c’est pas fini… Romain a repéré une boîte pour ce soir avec conso ½ tarif. Au plus fort de l’apéro on se dit qu’on ne va pas y aller trop tôt, il risque d’y avoir trop de monde. Du coup on se pointe à 2h du mat’ et c’est encore la porte qui nous attend. « Trop de monde » qu’ils nous disent à l’entrée, « revenez dans 1h ». Ah la blague ! Il fait -10°, on rentre brocouille.
Le dimanche est de nouveau pourri, vent et neige. Ballade au palais de Nymphenburg et couché pas trop tard pour attaquer sereinement le gros morceau du lundi.


Nous avons en effet prévu de visiter le Deutsches Museum, un des plus gros musées du monde dédié aux sciences et techniques. Cela nous occupera toute la journée. Pour finir, et histoire d’avoir une dernière emmerde, le U-Bahn qui m’emmène à mon covoiturage tombe en panne ! Bloqué entre deux murs en béton pendant 5min sans savoir ce qui se passe et sans réseau (inutile de préciser que je n’étais pas spécialement en avance…). Finalement on voit passer le chauffeur à pied, il nous explique qu’il va essayer de redémarrer pour rebrousser chemin. Me voila reparti dans le mauvais sens, ce qui est toujours mieux que d’être resté bloqué cela dit. Heureusement ma voiture m’attend toujours, et je finis sur une note internationale puisque je voyage en compagnie d’une allemande, d’un japonais et d’un brésilien (et non Romain, Katinka avait plus les traits d’une saucisse allemande que d’un pétard ukrainien).
Bravo si vous avez tenu jusque là ! C’est fini, et promis on y retournera.