Les allemands ont tout compris : 35h par semaines et 2 jours fériés à Pâques, il n’en fallait pas plus pour se décider à aller voir Romain à Munich. Départ prévu le jeudi après le boulot en covoiturage. Je suis super déçu c’est même pas une BM ou une Mercedes, c’est une Polo (je suis tombé sur un pauvre ça commence mal). A peine 30 minutes plus tard le mythe de l’autoroute allemande est cassé. Oublié les vitesses illimitées et le Stuttgart-Munich en 2h, c’est limité à 80 sur 50% du parcours, la route est pourrie et des bouchons partout…Génial ! Une petite sieste plus tard (pour ne pas dire que ça a duré une plombe) je suis enfin à Munich. Le temps n'est pas super et il fait froid, même pas grave. Un coup de S-Bahn, un coup de U-Bahn et me voila à Josephlatz. Un événement assez important s’est alors produit et qui mérite d’être noté, j’ai utilisé mon sens de l’orientation. J’en vois déjà qui rigolent mais le plus beau c’est que je me suis servi de la mini boussole incrustée dans mon sac made in China (merci maman). Le soir rien de fou, une pizza et une bière.
Vendredi nous sommes fixés, quelqu’un a décidé de nous mettre à l’épreuve : j’ai jamais vu un temps aussi pourri, c’est pire que la Bretagne ! Mais bon on n’est pas du genre à se laisser démonter, va pour une visite du musé BMW et du site olympique.
Le soir petite bouffe chez Romain, non sans quelques problèmes d’ouvre-boîte et de tire bouchon… Puis direction la Kultfabrik, une zone industrielle désaffectée où sont regroupés pas moins d’une vingtaine de bars et boîtes. Le petit plus est le Party-bus qui nous emmène, avec bar et DJ à l’intérieur histoire de ne pas perdre le rythme ! Une fois sur place c’est moins facile, 3 refus net à l’entrée ça fait chier. Mais le français est du genre persévérant et on finira par embobiner un videur du Living4 avec nos cartes étudiant, la galère.
Quelle n’est pas notre surprise samedi quand nous apercevons des bouts de ciel bleu ! C’est parti pour une ballade-marathon, Englischergarten, Rathaus, Marienplatz…c’est que c’est grand Munich.
Notre dernière quête, à savoir un kebab, ne sera pas couronnée de succès (dans une ville de 1,2M d’habitants!), c’est le week-end de l’échec et c’est pas fini… Romain a repéré une boîte pour ce soir avec conso ½ tarif. Au plus fort de l’apéro on se dit qu’on ne va pas y aller trop tôt, il risque d’y avoir trop de monde. Du coup on se pointe à 2h du mat’ et c’est encore la porte qui nous attend. « Trop de monde » qu’ils nous disent à l’entrée, « revenez dans 1h ». Ah la blague ! Il fait -10°, on rentre brocouille.
Le dimanche est de nouveau pourri, vent et neige. Ballade au palais de Nymphenburg et couché pas trop tard pour attaquer sereinement le gros morceau du lundi.
Nous avons en effet prévu de visiter le Deutsches Museum, un des plus gros musées du monde dédié aux sciences et techniques. Cela nous occupera toute la journée. Pour finir, et histoire d’avoir une dernière emmerde, le U-Bahn qui m’emmène à mon covoiturage tombe en panne ! Bloqué entre deux murs en béton pendant 5min sans savoir ce qui se passe et sans réseau (inutile de préciser que je n’étais pas spécialement en avance…). Finalement on voit passer le chauffeur à pied, il nous explique qu’il va essayer de redémarrer pour rebrousser chemin. Me voila reparti dans le mauvais sens, ce qui est toujours mieux que d’être resté bloqué cela dit. Heureusement ma voiture m’attend toujours, et je finis sur une note internationale puisque je voyage en compagnie d’une allemande, d’un japonais et d’un brésilien (et non Romain, Katinka avait plus les traits d’une saucisse allemande que d’un pétard ukrainien).
Bravo si vous avez tenu jusque là ! C’est fini, et promis on y retournera.
Voilà c'est fini pour l'Allemagne, mais la suite ne s'annonce pas trop mal: je vous donne donc rendez-vous sur http://cavasaigner2.blogspot.com/ pour la suite des aventures. Merci à ceux qui auront pris le temps de lire ce blog et de laisser un message.
jeudi 27 mars 2008
mercredi 26 mars 2008
Premier poker en Allemagne
Dimanche dernier j’ai repéré sur le programme du pub qu’il y avait un tournoi de poker tous les mardi. Le concept me plait bien : inscription gratuite, 3 tables de 10 et une bouteille de whisky pour le vainqueur de chaque table. Sur place je retrouve Panda et BenJ, on est chacun à une table différente. La partie commence, je la joue slow-play comme dirait Romain, histoire de ne pas me faire sortir au bout de 5min. Le temps passe et toujours pas un coup à mon actif, je me dois de réagir. Me tombent dans les mains As/Dame de trèfle… Un type mal en point envoie le tapis, je paye. Je perds contre une paire de 7, la mort. Ma main suivante n’est pas vilaine non plus : As/ Valet de cœur. Deuxième revers ! A ce stade j’ai joué deux fois et j’ai perdu 3/4 de mes chips, je suis serein. Le seul avantage c’est que tout le monde me croit mauvais et foutu, mais je suis bien décidé à vendre (très) chèrement ma peau de petit français. Le jeu se poursuit, les blindes commencent à se faire sentir (400/800). Arrive le tournant de la partie : trois personnes vont à tapis avant le flop, tout le monde se couche et je suis le dernier à parler. Je regarde ma main : paire de Dame, I call. Les As et les Rois pleuvent sur le tapis, mais aucun jeu fait, ma paire de Dame survivra. […] Je vis sur mes réserves et me retrouve au dernier round. Le problème c’est que le type en face à 3 fois mon tas. Qu’à cela ne tienne, mon adversaire n’a pas l’air du genre fou, je le couche 3 fois de suite avec mon tapis et me voilà renfloué ! Enervé de se faire plumer le mec décide de payer mon 4è tapis de suite (As/9, alors qu’il y a un 9 au flop) et je me fais moucher par une paire de 10 au seul moment de la partie ou je pouvais lutter. That’s poker !
lundi 10 mars 2008
Sport, soirée, paint-ball & rugby, un gros week-end comme on les aime
Enfin le we! Comme je n’ai rien de prévu le soir je me décide à aller faire du sport. Parce que c’est bien beau de sortir tout le temps mais bon faut quand même penser à s’entretenir. Le seul problème c’est que je ne sais pas vraiment où est le gymnase et le plan fourni n’est pas super explicite. Bref 10 min plus tard j’ai les pieds dans la bouse, il n’y a plus de route ! Je me suis manifestement fait roulé. Ma réflexion est alors perturbée par un cow-boy surgi de nulle part : un vrai avec des bottes, un jean et un chapeau ! Doit être perdu lui aussi… En fait non il a juste remarqué que moi j’étais paumé et le mec trop sympa me dépose direct devant le gymnase (en Ford fiesta pas en cheval). Deux heures de sport (gratuit en plus) ça fait plaisir. Me voila de retour au bercail, un peu fatigué, quand on me propose de venir à un anniversaire. Je ne suis pas super emballé car je ne connais évidemment personne. Mais bon après le sport j’ai mérité ma bière donc j’y vais en me disant qu’à 1h je rentre...
Et comme d’hab je finis à 5h du mat, en train d’expliquer à un turc que je ne veux pas de sauce piquante dans mon kebab (en allemand bien sur c’est ça qui est bon).
Le lendemain j’ai rdv à 18h pour une partie de paint-ball. Encore une fois je ne connais personne sauf celui qui m’a invité. Evidemment on ne comprend rien aux consignes de sécurités et aux règles du jeu mais bon l’essentiel est sauf, j’ai compris que LA protection indispensable pour les mecs coûte 2€. Vu qu’il y a 200bars de pression dans le gun et que les billes résistent à environ 50kg j’ai pas hésité longtemps. On s’est mitraillé pendant pas loin de 4h, mes fringues étaient pourries, même avec la combi!
Le lendemain j’ai rdv à 18h pour une partie de paint-ball. Encore une fois je ne connais personne sauf celui qui m’a invité. Evidemment on ne comprend rien aux consignes de sécurités et aux règles du jeu mais bon l’essentiel est sauf, j’ai compris que LA protection indispensable pour les mecs coûte 2€. Vu qu’il y a 200bars de pression dans le gun et que les billes résistent à environ 50kg j’ai pas hésité longtemps. On s’est mitraillé pendant pas loin de 4h, mes fringues étaient pourries, même avec la combi!
Petite bouffe en ville vers 1h du mat’ puis une bière pour faire glisser et dodo.
Dimanche temps magnifique. Petite balade en ville et direction le match de rugby, dans un pub irlandais cette fois. Match un peu décevant mais la victoire est au bout et la bière super bonne donc on se plaint pas. De retour la lessive s’impose car je n’ai pas envie que la peinture s’incruste plus longtemps. Un bon repas pour clôturer ce super week-end : pattes au beurre ! J’ai oublié d’aller faire des courses…
Dimanche temps magnifique. Petite balade en ville et direction le match de rugby, dans un pub irlandais cette fois. Match un peu décevant mais la victoire est au bout et la bière super bonne donc on se plaint pas. De retour la lessive s’impose car je n’ai pas envie que la peinture s’incruste plus longtemps. Un bon repas pour clôturer ce super week-end : pattes au beurre ! J’ai oublié d’aller faire des courses…
vendredi 7 mars 2008
Semaine du 3 au 7
Nous voilà déjà au mois de Mars. Aujourd’hui je déménage. N’étant plus que deux à cause du départ des étudiants, mon tuteur pense qu’il est préférable qu’on change de bureau. On se retrouve dans un immense bureau d’une trentaine de personnes, avec grandes plantes et machines à café de luxe, la classe. En plus il y a déjà deux stagiaires, un indien et un franco-allemand. Il fait toujours un temps pourri et ils annoncent même de la neige. L’indien est plutôt affolé, il n’a jamais vu de neige de sa vie ! En plus il n’a pas vraiment la garde-robe adéquate… En rentrant je discute un peu avec lui et je lui demande comment il vient au boulot: il m’explique qu’il préfère prendre le bus car il lui serait impossible de conduire ici. Pourquoi ? Parce qu’en Allemagne ils ont un code de la route …!
Nous voilà déjà au mois de Mars. Aujourd’hui je déménage. N’étant plus que deux à cause du départ des étudiants, mon tuteur pense qu’il est préférable qu’on change de bureau. On se retrouve dans un immense bureau d’une trentaine de personnes, avec grandes plantes et machines à café de luxe, la classe. En plus il y a déjà deux stagiaires, un indien et un franco-allemand. Il fait toujours un temps pourri et ils annoncent même de la neige. L’indien est plutôt affolé, il n’a jamais vu de neige de sa vie ! En plus il n’a pas vraiment la garde-robe adéquate… En rentrant je discute un peu avec lui et je lui demande comment il vient au boulot: il m’explique qu’il préfère prendre le bus car il lui serait impossible de conduire ici. Pourquoi ? Parce qu’en Allemagne ils ont un code de la route …!
Ifmaliens et temps pourri
Le soir je retrouve trois ifmaliens sur Stuttgart. Ca fait plaisir de parler 100% français pendant plus de 20 secondes. Petite mousse dans un pub irlandais pour la mise en bouche puis direction l’Hacienda, un bar-restaurant espagnol. Ce qu’il y a de bien c’est que après 23h les plats sont moins chères. Mais de là à manger ce qu’on a mangé… Je ne peut faire autrement que vous recommander le buffalo burger : pour 4€ vous avez l’équivalent de 3 Big Mac avec plus de frites! Quand j’ai vu l’assiette j’ai cru que le serveur s’était trompé. On était tellement rempli qu’on a passé le reste de la soirée à digérer dans un petit bar.
Le jour de la lessive est arrivé ! Finalement ça ne s’est pas trop mal passé, bien que je soupçonne un de mes jeans d’être ressorti plus foncé qu’avant. Pas de soirée samedi (ça y est je me ramollis), juste un verre avec Matthias et des amis à lui. Le temps est tellement pourri le dimanche que je ne mettrai pas le nez dehors.
Semaine du 25 au 29
La journée démarre bien puisque quelqu’un entre dans mon bureau et me tend une liasse de feuilles, l’air de demander « c’est à vous ?». Ben oui c’est à moi, c’est mon dossier pour mon visa australien ! Comment est-il arrivé là : j’ai du l’oublier la semaine dernière dans le fax, comme je sais si bien le faire. D’ailleurs j’ai aussi oublié mon badge… J’ai une réunion obligatoire concernant la sécurité à 14h, je n’ai pas intérêt à la rater celle-là. Malgré tous mes efforts, je n’ai rien compris, si ce n’est qu’il faut utiliser les extincteurs en cas d’incendie et ne pas porter des charges de plus de 80kg (ça y’aura pas de souci).
Ensuite j’ai droit à une « formation » sur la machine qui effectue les tests de résistances aux vibrations, c’est marrant quand on la pousse un peu ça fait trembler les murs ! Il faut dire qu’avec 100g d’accélération maxi à haute fréquence y’a de quoi faire. Mais il paraît qu’il ne faut pas jouer avec ça coûte très chère. Vu l’installation (salle isolée, 3 ordinateurs, armoire de 2mètres, câbles &50) et la taille de la machine je veux bien les croire.
Le vendredi est un peu spécial car les deux étudiants qui travaillaient avec moi (Jan et Marc) finissent leur stage et dès la semaine prochaine je serais seul pour me taper le boulot : donc je suis content d’être en we mais triste de savoir que la glandouille est terminée. De plus, je n’ai plus aucun sous-vêtement de propre, je vais donc être obligé de faire une machine, l’angoisse ! Histoire de partir sur une bonne note quand même on s’offre une petite bière pour leur départ.
La journée démarre bien puisque quelqu’un entre dans mon bureau et me tend une liasse de feuilles, l’air de demander « c’est à vous ?». Ben oui c’est à moi, c’est mon dossier pour mon visa australien ! Comment est-il arrivé là : j’ai du l’oublier la semaine dernière dans le fax, comme je sais si bien le faire. D’ailleurs j’ai aussi oublié mon badge… J’ai une réunion obligatoire concernant la sécurité à 14h, je n’ai pas intérêt à la rater celle-là. Malgré tous mes efforts, je n’ai rien compris, si ce n’est qu’il faut utiliser les extincteurs en cas d’incendie et ne pas porter des charges de plus de 80kg (ça y’aura pas de souci).
Ensuite j’ai droit à une « formation » sur la machine qui effectue les tests de résistances aux vibrations, c’est marrant quand on la pousse un peu ça fait trembler les murs ! Il faut dire qu’avec 100g d’accélération maxi à haute fréquence y’a de quoi faire. Mais il paraît qu’il ne faut pas jouer avec ça coûte très chère. Vu l’installation (salle isolée, 3 ordinateurs, armoire de 2mètres, câbles &50) et la taille de la machine je veux bien les croire.
Le vendredi est un peu spécial car les deux étudiants qui travaillaient avec moi (Jan et Marc) finissent leur stage et dès la semaine prochaine je serais seul pour me taper le boulot : donc je suis content d’être en we mais triste de savoir que la glandouille est terminée. De plus, je n’ai plus aucun sous-vêtement de propre, je vais donc être obligé de faire une machine, l’angoisse ! Histoire de partir sur une bonne note quand même on s’offre une petite bière pour leur départ.
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